A quoi bon..

A quoi bon…

Je regarde la vie et je me dis que,
Plus j‘avance, plus je me rends compte que je suffoque,
J’essaie de survivre dans ce monde fatidique,
Au jour le jour, je me déplace tel un pion pathétique,  

On vit dans monde sans avenir pour toute une génération
Alors à quoi bon avoir de l’ambition
La société nous prend pour des pions et nous fait toucher le fond
Elle nous retire l’espoir d’un monde meilleur, tout ce qu’il a de bon
Alors pourquoi se battre pour nos idéaux,  
Je n’arrive plus à combattre, on m’a mis K.O,
Si je dois me relever, ce sera pour partir là-haut,
Car la vie n’est qu’un doux poison,  
Qui nous consomme à petit feux,  

Et sans le soutien des autres
Nous ne sommes plus rien,
Seul à attendre notre train,
On regarde sur le quai de la gare,
Et sans croiser le regard des autres,
On se demande, si on peut encore,
Avoir la force d’aimer,
Et retrouver cette lueur d’espoir…

Je regarde la vie et je me dis que,
Plus j‘avance, plus je me rends compte que je suffoque,
J’essaie de survivre dans ce monde fatidique,
Au jour le jour, je me déplace tel un pion pathétique,  

Je n’arrive pas à trouver le remède,
Et aujourd’hui il n’y a plus d’entraide,
On n’attend que quelqu’un nous tende la main, rigide,
On espère un signe, un simple geste d’aide,

Qui nous éviteraient la noyade,
Les médias nous endoctrinent avec leur info
Mais où se trouve la vérité dans tout ça ?
On nous  dit que tout va bien, mais quelle est le meilleur scénario ?
Fuir la vérité, ou reconnaitre que rien ne va,

Pourquoi prendre les armes pour s’entretuer,
Pourquoi créer des problèmes au lieu de les régler,
Arrêtons d’avoir peur de perdre des proches,
Et gravons ce message dans la roche.

Je regarde la vie et je me dis que,
Plus j‘avance, plus je me rends compte que je suffoque,
J’essaie de survivre dans ce monde fatidique,
Au jour le jour, je me déplace tel un pion pathétique,  

Regarde tes yeux,

Remplie de larmes,
Ne devient pas une arme,
Ne nous dit pas adieu,
Penses à tous ceux,
Qui ont fait de toi une la personne que tu étais,  
Ne libère pas ce démon en toi, qui t’annihilerais,  
Ne te ment pas à toi-même,
Ne fais pas semblant de sourire,
Ne fais pas de nous tes victimes,
Retrouve la force de vivre,
Car chaque vie n’est pas qu’un fardeaux

Je regarde la vie et je me dis que,
Plus j‘avance, plus je me rends compte que je suffoque,
J’essaie de survivre dans ce monde fatidique,
Au jour le jour, je me déplace tel un pion pathétique,